al haram

al haram

jeudi 31 décembre 2009

le pèlerinage à la meque


le pèlerinage a la meque est le cinquième pilier de l'islam :il consiste à se rendre à la meque pour y accomplir les rites du pèlerinage

le pèlerinage à pour effet d'habituer l'ame à fournir des efforts financiers et physiques dans l'obéissance à allah .c'est pour cela qu'il est considéré comme une forme de djihad dans le sentier d'allah

Le HAJJ (arabe : حَجّ ḥaǧǧ, ou حِجّة ḥiǧǧaʰ, (aller vers) pèlerinage) est pour les musulmans le pèlerinage aux lieux saints de la ville de La Mecque en Arabie saoudite. C’est entre le 8 et le 13 du mois lunaire de Dhû al-hijja (ذو الحجة) qu’a lieu le Grand Pèlerinage à La Mecque , 5e pilier de l’islam.

Al-hajj est le titre de la sourate XXII du Coran.

Dhû al-hijja (arabe : ذو الحِجّة [ḏū al-ḥijja], celui du pèlerinage) douzième mois de l'année musulmane au cours duquel se fait le grand pèlerinage.

L'obligation de faire le pèlerinage

[sourate 'Ali ^Imran / 97] ce qui signifie : « Allah ordonne aux gens d’accomplir le pèlerinage à la Maison sacrée pour tous ceux qui en sont capables ».

Le Messager de Allah a dit :

[rapporté par Al-Boukhariyy] ce qui signifie : « L’islam est fondé sur cinq devoirs principaux : le témoignage qu’il n’est de dieu que Allah et que Mohammed est le messager de Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakat, le pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne de Ramadan ».

[sourate Ali ^Imran / 97] ce qui signifie : « Il est un devoir envers Allah de faire le pèlerinage à la Maison [sacrée] pour quiconque a les moyens de s'y rendre ».

Le pèlerinage est l'une des choses les plus éminentes de l'islam et il est obligatoire pour toute personne responsable (moukallaf), libre, qui en a la capacité. Il en est de même pour la ^oumrah. Il est donc un devoir de les accomplir une fois dans sa vie et il est recommandé de les répéter plusieurs fois.


Les avantages de faire le pèlerinage

Le pèlerinage possède une faveur, celui d'être une expiation pour les grands péchés comme pour les petits péchés conformément à sa parole :

[rapporté par Al-Boukhariyy] ce qui signifie : « Quiconque fera le pèlerinage sans avoir de rapport sexuel et sans commettre de grand péché est dégagé de ses péchés et redevient comme le jour où sa mère l'a mis au monde », et cela à condition que son intention soit sincère pour Allah ta^ala, que l'argent utilisé pour effectuer son pèlerinage soit licite et qu'il se préserve du fisq, c'est-à-dire de tomber dans un grand péché.

Parmi les preuves de la faveur du pèlerinage, c'est qu'il réunit différentes manières de calmer son âme, c'est-à-dire de la maîtriser. En effet, il comporte une dépense d'argent, un effort contre ses passions par la faim, la soif, le fait de veiller longtemps, de subir des épreuves, l'éloignement de son lieu de résidence, la séparation d'avec sa famille et ses amis et ce qui est du même ordre.

Les piliers du pèlerinage et de la ^oumrah

Les piliers sont les actes sans lesquels le pèlerinage et la ^oumrah ne sont pas valables. Donc celui qui délaisse un des piliers, son pèlerinage n'est pas valable. Rien ne peut compenser ce pilier, il est indispensable de l'accomplir.

Les piliers du pèlerinage

Ils sont au nombre de six, ce sont les suivants :

1. L'intention de l'entrée en rituel (al-'ihram) : c'est-à-dire formuler dans son cœur par exemple : (nawaytou l-hajja wa 'ahramtou bihi li l-Lahi ta^ala) ce qui signifie : « J'entame les actes du pèlerinage et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah ta^ala ».
2. la station à ^Arafah (même un instant) : entre le moment où le soleil décline du zénith le neuvième jour de Dhou l-Hijjah et l'apparition de l'aube (al-fajr) du dixième jour, c'est-à-dire le jour de la Fête.
3. les tours rituels autour de la Ka^bah (at-tawaf) : sept parcours, c'est-à-dire qu'on tourne autour de la Ka^bah sept fois, en gardant la Ka^bah à sa gauche et en commençant du niveau de la pierre noire ; il est une condition: être purifié des deux hadath.
4. les trajets (as-sa^y) entre [le mont de] As-Safa et [celui de] Al-Marwah : sept fois. Etre purifié ici n'est pas une condition. On commence par As-Safa et on finit par Al-Marwah.
5. le rasage du crâne ou la coupe des cheveux (al-halq ou at-taqsir) : le rasage signifie enlever tous les cheveux, tandis que la coupe consiste à couper au minimum trois cheveux ; quant à la femme, elle coupe ses cheveux mais ne les rase pas.
6. le respect de l'ordre entre la majeure partie des piliers : on fait avant toute chose l'intention d'entrer en rituel et il est une condition de pratiquer le rasage ou la coupe des cheveux et de faire les tours rituels autour de la Ka^bah après la station à ^Arafah.

Les piliers de la ^oumrah

Ils sont au nombre de cinq, ce sont :

1. l'intention de l'entrée en rituel. C'est l'intention d'entamer la ^oumrah en disant par son cœur par exemple : (nawaytou l-^oumrata wa 'ahramtou biha li l-Lahi ta^ala) ce qui signifie : « j'ai l'intention de faire la ^oumrah et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah ta^ala ».
2. les tours rituels.
3. les trajets entre le mont de As-Safa et celui de Al-Marwah.
4. le rasage ou la coupe des cheveux.
5. l'ordre entre l'ensemble de ses piliers tel qu'il est cité.

Les devoirs du pèlerinage et de la ^oumrah

Le devoir est un acte sans lequel le pèlerinage ou la ^oumrah restent valables mais dont le délaissement doit être compensé par l'égorgement d'une bête ; il y a de plus une désobéissance à le délaisser délibérément.

Les actes obligatoires du pèlerinage

1. l'intention de l'entrée en rituel depuis le miqat – l'emplacement déterminé par le Prophète à partir duquel l'entrée en rituel doit avoir eu lieu –.
2. le lancer des cailloux aux trois Jamrah : la petite Jamrah, la Jamrah médiane et la Jamrah de Al-^Aqabah, avec soixante-dix cailloux.
3. le séjour de nuit à Mouzdalifah : c'est un endroit proche de ^Arafat où les pèlerins ramassent les cailloux pour effectuer le lancer aux Jamrah.
4. le séjour de nuit à Mina : c'est un endroit situé entre La Mecque et ^Arafat, mais plus proche de La Mecque.
5. les tours rituels du départ (tawafou l-wada^).

Ce qu'il est un devoir de faire en cas de délaissement d'un devoir :

Celui qui a délaissé un des devoirs du pèlerinage a le devoir d'égorger au choix – une brebis d'un an ou qui a perdu ses dents de devant ou une chèvre de deux ans –.

S'il est dans l'incapacité d'égorger, il jeûnera dix jours : trois pendant le pèlerinage et sept à son retour parmi les siens.



1 commentaire: